La Route des Indes — Voyage botanique entre Bretagne & Inde

Il fut un temps où les grands voiliers partaient de Lorient, cap sur les rivages lointains de l’Inde.
On appelait ce périple La Route des Indes.
Ces navires rapportaient non seulement des épices rares, mais aussi des plantes médicinales.

Chez arboté, nous faisons revivre cet héritage oublié en créant des soins inspirés de ces voyages botaniques.
Chaque flacon est le reflet d’un dialogue entre temps modernes et traditions ayurvédiques.

Jean-Baptiste Colbert

La Compagnie des Indes Orientales fut fondée en 1664 par Colbert, ministre de Louis XIV, pour permettre à la France de commercer directement avec l’Asie.
Ses navires rapportaient des épices précieuses, des plantes médicinales, des soieries et des objets rares.

Lorient devint ainsi un port stratégique sur la Route des Indes, berceau de cet échange botanique entre Orient et Occident.

Joseph François Dupleix

En 1742, il devint gouverneur général des établissements français en Inde,  à Pondichéry.

Sous sa gouvernance, les navires bretons se succédaient dans le port de Pondichéry, ramenant vers la métropole des trésors végétaux :
curcuma sacré, amla revitalisante, bois de santal apaisant, plantes aux vertus millénaires.

Mais Dupleix comprit vite que ces cargaisons valaient bien plus qu’une richesse matérielle. Elles portaient avec elles une philosophie du soin, un art de vivre, celui de l’Ayurveda, où la beauté se cultive dans le respect du corps et des rythmes naturels.

On raconte que son épouse, Jeanne Dupleix, fascinée par les rituels de beauté des femmes tamoules, aurait adopté l’usage du curcuma pour entretenir l’éclat de sa peau sous le soleil des Indes.

Ainsi, à travers les actes d’un gouverneur, les gestes quotidiens d’une femme, et le commerce des plantes, naquit un dialogue discret entre deux mondes,
la Bretagne des herboristes et l’Inde des guérisseurs.

Chez arboté, nous poursuivons ce voyage.

Dans chaque flacon d’huile, il y a un peu de ce temps suspendu, où les routes maritimes transportaient bien plus que des marchandises : elles apportaient les plantes de la beauté.

De Pondichéry à la Bretagne, le rituel continue… 🌿✨

Réné Madec - Le Breton qui devint prince des Indes

On dit que Réné Madec était né face à l’océan, dans un modeste foyer de Quimper, en Bretagne. Comme tant de jeunes hommes de son époque, il rêvait d’horizons lointains.

À onze ans à peine, il embarqua sur un navire de la Compagnie des Indes,
Cap sur Pondichéry. Dans les cales : des ballots d’étoffes, des graines de plantes précieuses et des barriques d’espoirs.

Là-bas, en terre d’Orient, son destin bascula. Engagé d’abord comme simple soldat, il gravit les échelons. Homme de cœur et de savoir, il gagna la confiance des empereurs moghols. On le surnomma bientôt le Roi du Deccan.

De ses années passées entre les comptoirs et les palais, Réné Madec ramena bien plus que des souvenirs : le goût des épices dorées, la connaissance des plantes médicinales et l’amour des rituels ancestraux.

On raconte qu’il faisait préparer pour lui une huile de soin, infusée de curcuma et de bois de santal, pour protéger sa peau des longs mois passés en mer et sous le soleil des Indes.

Aujourd’hui, chez arboté, cet héritage nous inspire : créer des soins en souvenir des voyages oubliés. Nous honorons le pouvoir des plantes et faisons revivre les gestes d'un soin lent, au rythme des routes maritimes et des anciens rituels.